La veille si possible, dans le bol du mélangeur, verser 1 L d’eau. Ajouter par-dessus la farine et le gros sel.
Travailler à la feuille pendant 5 min au moins. Des bulles d’air doivent se former et le pâton doit être souple et brillant. Humidifier le dessus du pâton pour éviter la formation d’une croûte.
Mettre au frais (entre 4 et 8°C) au moins 2 h et 24 h si possible, mais pas plus de 48 h.
Le jour même, délayer le pâton avec 1 L d’eau.
Préchauffer le bilig (Ø 40 cm) à 230 °C (entre 210 et 250°C). Plus la température sera élevée, plus la galette sera croustillante, mais plus il faudra être rapide pour étaler la pâte. Graisser la plaque avec une huile neutre résistant à la cuisson.
Remplir une louche n° 8 (8 cm de diamètre, et capacité de 120 mL) de pâte et la déposer sur le bilig en haut et à gauche (10h moins 10) pour les droitiers. Reposer la louche dans le bol de pâte. Poser le rozell sur le bilig juste avant la pâte et le tenir entre trois doigts avec souplesse. Étaler la pâte circulairement en faisant des petites virgules et en ne s’approchant pas à moins de 1 cm du bord de la plaque. Le reste de pâte étant arrivé en bas, le reprendre en tournant le poignet et en respectant la tenue du rozell. Ne jamais rajouter de pâte. Déposer le rozell dans un récipient d’eau froide pour le nettoyer.
Lorsque la galette est cuite, le bord se décolle tout seul.
A l’aide d’un large pinceau, trempé dans le beurre fondu, badigeonner toute la surface de la galette puis la garnir en commençant par ce qui est le plus long à cuire, l’œuf en général. Pour une complète, ajouter jambon (ou andouille) et fromage. Plier et servir.